1875 |
1875-21
Charles MertzdorffJeudi 25 mars 1875 (A)
Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Paris)
Jeudi Saint 25 Mars 75.
Ma chère Marie
Comme l’oncle Georges1 est encore couché je ne pense pas pouvoir me mettre en route demain comme j’en avais l’intention & ce ne serait que Samedi que je quitterais pour vous embrasser le jour de Pâques.
hier j’ai trouvé le malade, au lit souffrant de la tête & ayant employé les grands moyens pour se débarrasser au plus vite de ses douleurs. Je saurai cet après dîner s’il a réussi.
Nanette2 continue à aller mieux elle reste levée toute la journée & j’espère bien que dans quelques jours elle sera dans sa cuisine.
Voilà le bulletin de nos deux malades & je n’ai pas grand chose à te dire des bien portants.
J’attends mon parisien cet après-midi il ne fera donc qu’une petite visite pas trop longue3.
hier matin j’ai eu la visite de Messieurs le curé de Thann4 & le futur curé de Vieux-Thann5. C’est M. Fröhlich, neveu de M. Fröhlich6 de Montataire qui connaissait petite mère7 dès l’âge de 8 ans. C’est bonne-maman8 qui va être étonnée lorsqu’elle l’apprendra car elle l’a souvent rencontré à Montataire où il passait volontiers ses vacances. Il me paraît être un excellent homme, mais il n’a pas une figure ni agréable ni distinguée il s’en faut.
La sœur de M. le Curé de Thann est très malade depuis qu’elle est à Thann.
Je te quitte pour faire un tour à la fabrique où je suis depuis quelques temps plus que de plaisir.
Ton père qui t’aime
Charles
Léon9 vient d’arriver & me donne de bonnes nouvelles de ses parents.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original
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