Reçu le 3.7.1917
Répondu le 4 Juil^let 1917

28 Juin

Mon cher Monsieur Meng

Mon voyage pour Paris se trouve malheureusement remis à une date indéterminée. Votre lettre du 22 me rejoint donc ici.

Les prix offerts par W.1 me paraissent faibles comparés à ceux des Scheurer auxquels vous avez bien fait de vendre ce qu’ils demandent.

Je n’ai pas en tête, à part la fécule, les prix de temps de paix ; il faudrait me les envoyer, mais vous pourrez dès à présent faire observer à GR2 que nous avons eu des offres supérieures et que pour la fécule et l’amidon leurs prix sont inférieurs notablement à ceux des cours et même aux prix dont ils m’ont parlés à moi ; vous leur demanderez s’il n’y a pas erreur. Recherchez d’autre part dans un Bottin des adresses de marchands de drogues à Paris et renseignez-vous sur les cours, comme si vous vouliez en acheter, pour ces produits-là et pour les autres : le talc, l’[albâtre] doivent être hors de prix. N’y a-t-il dans votre entourage personne qui puisse demander des renseignements à Epinal ? Mura ne pourrait-il se renseigner à Paris. La chose en vaut la peine.

Traitement Robert. Il me semble qu’on pourrait le mettre au même taux que M. Meyer qui a plus de fixe, mais pas de prime (seul^ement une gratif^ication) soit 160 F.

Pour les subventions, on pourrait les rayer aux mauvais ouvriers que nous ne tenons pas conserver. Mais je ne serais pas d’avis de les enlever à de vieux ouvriers ayant longtemps travaillé chez nous et qui sont seulement fatigués et que nous aurions pensionnés en d’autre temps. Ce sont les mauvais seulement qu’il faut rayer.

Sarrazin a-t-il fait donner de ses nouvelles.

Très à la hâte et cordialement à vous

GP