Léon Damas Froissart est en relation avec « Mme Fourdinier » (qui lui apporte son soutient lors de sa campagne électorale) et avec sa famille. Il s’agit de Ymelda Cochon, épouse Fourdinier.

(Marie Joséphine Osithe) Ymelda Cochon est née 1866 à Cormont (Pas de Calais). Son père, Édouard Jacques François Cochon (né en 1827), postillon, maître des postes au Relais de Poste de Cormont, devient propriétaire cultivateur en 1859. Sa mère est Alexandrine Blin (1831-1919).
En 1884, à Cormont, Ymelda Cochon épouse Amable Jean Baptiste Abel Fourdinier, né et mort à Cormont (1858-1898), fils de Louis Honoré Fourdinier (1816-1900) et de Marie Élisabeth Hequet (née en 1820).
Selon le recensement de 1911, Ymelda Fourdinier-Cochon, veuve, vit chez sa mère Alexandrine Cochon-Blin, à la poste à Cormont, avec trois de ses enfants (Gabrielle, Amable et Claire Fourdinier, nés entre 1890 et 1895) ; vivent là également trois jeunes hommes employés comme ouvriers agricoles.

Le couple Fourdinier-Cochon a sept enfants, dont le fils aîné est Honoré (Alexandre Amable Joseph) Fourdinier. C'est le médecin dont il est question dans les lettres des Froissart.
Honoré Fourdinier, né en 1886, épouse Rose Trédez, née en 1887 à Montreuil. Au recensement de 1911 à Montreuil Rose Trédez vit avec sa mère, Aurélie Trédez, veuve, née à Boisjean en 1859, chef de famille et sa sœur Caroline (née en 1891).
Honoré Fourdinier et Rose Trédez ont plusieurs enfants nés à Bully-les-Mines entre 1913 et 1926.
Honoré Fourdinier, présente une thèse de médecine à Paris : Contribution à l'étude des hémorragies gastro-intestinales post-opératoires, qui est publiée à Lille en 1912. Engagé volontaire en 1904, Honoré Fourdinier est affecté à l’ambulance, puis au service médico-légal pendant la Grande Guerre, blessé à Verdun et démobilisé le 9 mars 1919.