1877 |
1877-074
Charles MertzdorffLundi 8 octobre 1877
Lettre de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à sa fille Marie Mertzdorff (Paris)
Ma chère Marie
Le train par lequel je suis rentré était presque vide, aussi étais-je seul dans un compartiment. Tu vois que je n’étais pas à plaindre aussi ai-je pas mal dormi jusqu’à chaumont ce qui était suffisant pour ne pas arriver fatigué ici. A 7 h ½ j’étais déjà rentré & assis devant une bonne tasse de café c’est charmant.
Léon1 m’attendait à la gare & de bien bonne heure sa femme2 est venue me voir.
Je t’écrivais lorsque mon Oncle Georges3 est venu me demander de vos nouvelles & un peu causer de ce qui s’est passé ici pendant ces deux mois d’absence.
Ce matin il faisait bien froid cependant je n’en ai pas souffert : les voitures sont si bien fermées qu’une seule couverture me suffisait.
Je t’écris il est déjà 11h passé & je n’ai pas trouvé un moment pour la plus petite toilette et cependant lorsque je regarde mes mains elles en ont grand besoin.
J’attends M. Pulster4 &...
Marie Duméril n’a pas mauvaise mine, elle dit qu’elle va bien. sa mère5 est encore à Mulhouse, demain les 2 dernières voitures vont arriver ici & la dame avec, mais rien encore des 4 ou 6 voitures qui sont déjà dans la maison de l’Oncle n’est rangé ; je n’étais pas encore dans le jeune ménage & ne puis t’en parler.
Par le fait je n’ai encore rien fait avec toutes mes visites. & je voudrais encore faire mes comptes de voyage avant le dîner car après ce ne sera plus possible il faudra que je fasse un tour à la fabrique & au bureau.
Je pense prendre ma soirée de demain pour t’écrire plus au long. Pulster est ici
tout à toi
ChsMff
Lundi matin.
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