1878 |

1878-74

Louise Milne-Edwards (veuve Pavet de Courteille)

Début août 1878

Lettre de Louise Milne-Edwards (veuve de Daniel Pavet de Courteille)(Paris) à Marie et Emilie Mertzdorff (Paris)

Début août 1878

Mes bonnes chéries,1

Je n’ai pas pu résister plus longtemps à de si aimables et pressantes instances ; je suis tout heureuse aujourd’hui de la joie de Marthe2 et bien touchée au fond du cœur de l’affection si tendre que vous lui témoignez tous. Je vous livre sans inquiétude ce cher otage et j’irai vous rejoindre dès que je croirai pouvoir le faire sans remords ; la figure de bonne-maman3 s’est bien assombrie ce matin quand nous nous lui avons annoncé cette grande nouvelle, elle trouve sans doute que je suis trop faible, mais cela vaut encore mieux que de se montrer inexorable.

Je vous embrasse bien tendrement, mes bonnes amies, ainsi que Tante4, cette commission faite par Marthe sera faite en conscience. Mille amitiés à votre bon père5 et à petit Jeannot6.

Votre tante affectionnée

Louise

Notes

1  Lettre non datée, probablement du début août 1878, avant le départ à Perros-Guirec et après l’arrivée à Paris de Charles Mertzdorff.

2  Marthe Pavet de Courteille.

3  Possiblement Auguste Maxence Lemire, veuve de Camille Alphonse Trézel.

4  Aglaé Desnoyers, épouse d'Alphonse Milne-Edwards.

5  Charles Mertzdorff.

6  Jean Dumas.


Notice bibliographique

D’après l’original


Pour citer ce document

Louise Milne-Edwards (veuve Pavet de Courteille), «Début août 1878», correspondancefamiliale [En ligne], 1870-1879, Correspondance familiale, 1878,mis à jour le : 26/06/2018

Danièle Poublan

Cécile Dauphin

Centre de recherches historiques
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