1836 |

1836-02

André Marie Constant Duméril

Lundi 29 février 1836

Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à un jeune confrère, le docteur Jules Sichel (Paris)

Lundi 29 février 1836

Lundi 29 février 1836

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M. Duméril. 29 Février 36

Monsieur et très habile confrère

Je vais passer chez vous, pour vous prier de me rendre service ; mais dans la crainte de ne pas vous rencontrer, j’y laisserai ce mot pour vous dire ce que je désire vivement.

il m’est arrivé ce matin un petit Neveu1 du Havre qui est descendu chez moi rue du faubourg Poissonnière no 3 avec ses parents. cet enfant a un épanchement sous la conjonctive dans l’épaisseur de la cornée. c’est un cas grave et pour lequel nous avons besoin de l’avis de personnes bien éclairées. Velpeau a déjà vu cet enfant il lui a injecté quelques gouttes de dissolution de nitrate d’argent très faible. mais j’ai désiré une consultation sur ce qu’il y aura à faire ultérieurement. il m’a indiqué pour demain Mardi l’heure de 11 < > du matin et Marjolin vient de me promettre de s’y trouver. je mets un grand prix à ce que vous puissiez y assister.

Vous obligeriez très sensiblement votre dévoué confrère

C. Duméril

Lundi 29 mars2 1836

Annexes

Monsieur le Dr Sichel, Médecin rue de la Chaussée d’Antin n° 50

Paris

Notes

1 Il peut s’agir d’un enfant Latham ou d’un enfant Pochet.
2 Il s’agit sans doute d’une distraction d’André Marie Constant Duméril qui écrit le lundi 29 février.

Notice bibliographique

D’après l’original


Pour citer ce document

André Marie Constant Duméril, «Lundi 29 février 1836», correspondancefamiliale [En ligne], Correspondance familiale, 1830-1839, 1836,mis à jour le : 12/09/2008

Danièle Poublan

Cécile Dauphin

Centre de recherches historiques
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