1817 |

1817-07

Alphonsine Delaroche (épouse Duméril)

Mardi 21 octobre 1817

Lettre d’Alphonsine Delaroche (Paris) à son mari André Marie Constant Duméril (Laon)

Mardi 21 octobre 1817

Mardi 21 octobre 1817

243 C

1817

Mardi 21 Octobre

J’ai eu à recevoir M. Duval1, cela fait que je n’ai qu’un instant pour te parler de notre cher petit2 qui a passé sa nuit assez tranquille, il s’est réveillé seulement plusieurs fois pour boire. Ce matin il a été du ventre, et M. Guersant entre 10 et onze lui a trouvé moins de fièvre qu’hier soir, mais depuis qu’il nous a quitté la fièvre est devenue plus forte ; il est vrai qu’il a pris un petit bouillon que M. G. avait permis. Après ce bouillon il a un peu craché mais pas tant qu’hier et sans mélange de sang. Pendant ce renouvellement de fièvre il a été très rouge, il se plaint toujours d’un peu de douleur à la poitrine et il parait éprouver aussi un peu de mal de gorge. Il n’est pas toujours assoupi, et il a plusieurs fois fait des petits bouts de conversation. il se plaint aussi de mal à la tête. M. G. a conseillé un cataplasme sur la poitrine si la douleur augmente. Je t’écrirai demain.

Je t’envoie une lettre où j’ai ôté tout le papier inutile pour qu’elle fît moins de volume.

Adieu mon cher et bon ami pardonne-moi mon air froid d’hier soir et aime-moi autant que je t’aime.

A. Duméril

Annexes

A Monsieur Duméril, président des jurys de médecine

Chez M. Lejeune médecin à Laon

Département de l’Aisne

Notes

1 Augustin Duval.
2 Auguste Duméril.

Notice bibliographique

D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Madame Duméril Delaroche à son mari, p. 4-5)


Pour citer ce document

Alphonsine Delaroche (épouse Duméril), «Mardi 21 octobre 1817», correspondancefamiliale [En ligne], Correspondance familiale, 1810-1819, 1817,mis à jour le : 02/07/2007

Danièle Poublan

Cécile Dauphin

Centre de recherches historiques
EHESS
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