1792 |
1792-12
André Marie Constant DumérilDimanche 30 septembre 1792
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Rouen) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens)
N° 37
Rouen ce 30 7bre 1792, 1er de la république1
Papa,
Monsieur Delcourt, que je croyais parti de ce matin et que j’avais chargé hier de ma lettre, est venu me voir ce matin et comme il ne part que demain, il veut bien se charger de ce nouveau petit bout de lettre.
Pourriez-vous me faire passer la pièce que je vous demandais hier en Duplicata, car on m’a dit qu’il pourrait se faire que j’en aurais encore besoin, alors quel embarras de recourir. Je commence demain. Je m’y ferai, j’espère. Toutes les fonctions que je vais remplir ne seront pas agréables...! mais je me prête au-dessus de toute mes répugnances. Comme j’ai vu à tous les autres élèves des tabliers, je préjuge qu’il m’en faudra.
Rien de nouveau ici. La Réquisition du commandant de Lille faite à nos bataillons assemblés ce matin à cet effet n’a pas été reçue de bon œil, mais, comme vous dites, il faut des hommes2. Je vous embrasse ainsi que maman3 et toute la famille, dix heures du soir sonnent je clos ma lettre.
Votre fils soumis. Constant Duméril
Notes
Notice bibliographique
D’après le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 1er volume, p. 100
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