1852 |

1852-03

Caroline Duméril

été 1852

Lettre de Caroline Duméril (Paris) à sa cousine Adèle Duméril (Trouville)

Ma chère petite Adèle1,

Je profite du départ de ton père2 pour t’envoyer ces quelques lignes que je te dois depuis longtemps ; mais mon temps a toujours été si pris, que malgré mon désir de venir causer un peu avec toi, cela m’a été impossible. Je pense que ton père t’aura parlé avec quelques détails de la distribution des prix, quoique nous ayons un peu espéré voir couronner Léon3, nous n’en avons pas moins été bien contents de l’entendre nommer six fois. Je suis fâchée que tu ne sois jamais à Paris au moment de la distribution des prix, car cette cérémonie t’intéresserait beaucoup j’en suis sûre. Les discours, le chant des élèves, la musique militaire, la belle décoration de la tente tout cela est fort amusant. J’ai appris avec plaisir que malgré la pluie tu avais des jeux à la maison qui te distrayaient beaucoup, l’arrivée de ton père va être aussi un jour de fête pour toi et ta maman et je me réjouis en pensant à tout le bonheur que vous aurez. Adieu ma bonne petite Adèle, je charge ton père d’embrasser ta maman et toi de ma part, et je t’envoie toutes mes meilleures amitiés.

Ta cousine

Caroline

Annexes

Mademoiselle A. Duméril

Chez M. Louvet

rue de la Cavée

Trouville-sur-mer

Calvados

Notes

1 Cette lettre n’est pas datée ; le contexte la situe proche de celle du 11 juillet 1852 précisément datée.
2 Auguste Duméril rejoint sa femme Eugénie et sa fille, qui passent deux mois d’été à Trouville (retour pour tous à Paris le 6 septembre).
3 Léon Duméril, frère de Caroline, né en 1840.

Notice bibliographique

D’après l’original


Pour citer ce document

Caroline Duméril, «été 1852», correspondancefamiliale [En ligne], Correspondance familiale, 1850-1859, 1852,mis à jour le : 22/06/2010

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