1853 |
1853-05
Auguste DumérilDimanche 25 septembre 1853
Lettre d’Auguste Duméril (Calais) à son épouse Eugénie Duméril (Paris)
d’André Auguste Duméril.
Calais dimanche 25 Septembre 1853.
Deux lignes seulement, ma bien aimée, pour te dire que nous voici à Calais, et pour t’annoncer aussi que mon père1 est fort bien. Il a passé une très bonne nuit, et a déjeuné avec plaisir. Sans être, ni constipé, ni relâché, il ne se plaint pas de ses entrailles, aujourd’hui.
La pluie n’a pas cessé, depuis ce matin. Nous nous sommes cependant encore promenés dans Boulogne, ce matin, et nous venons de passer 3 h ½, dans une bonne diligence. Partis à 11 heures, nous voici à l’hôtel Quillacq2 (curieux, comme l’a dit ma tante3), à 3 h moins ¼. Nous allons parcourir la ville, et irons probablement au spectacle ce soir : celui d’hier a bien réussi.
Je souhaite que tu sois contente de ta santé, et que tout aille bien, à la maison.
Mille tendres baisers à la hâte. J’embrasse Adèle4 bien fort. Mille choses affectueuses à ma tante, sans nous oublier auprès de M. Malard.
A Aug. Duméril.
Je me porte parfaitement bien. Je ne t’écrirai pas demain.
Notes
Notice bibliographique
D’après le livre de copies : Lettres de Monsieur Auguste Duméril, 2ème volume, « Voyage à St Omer, Boulogne, Calais et Dunkerque, avec mon père, en 1853 », p. 583-584
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Cécile Dauphin
Centre de recherches historiques
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