1800 |
1800-08
André Marie Constant DumérilSamedi 9 août 1800, 21 thermidor an VIII
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à son père François Jean Charles Duméril (Amiens)
n° 127
Paris le 21 Thermidor an 8e
Papa, je conçois bien votre impatience : je vais faire en sorte de la satisfaire, en vous mettant au courant de ce qui s’est passé. Le ministre1 avait dit au cousin2 que la présentation aurait lieu dans le courant de la dernière décade. J’avais été de suite prévenir le citoyen Chaptal, sans pouvoir lui préciser le jour. le cinq, le chef du bureau de cette partie prévint le cousin que cette présentation ne pourrait point avoir lieu, parce que des affaires pour les émigrations occupaient trop le ministre.
Nous sommes bien persuadés de l’importance de savoir le jour de la présentation ; mais nous ne le pouvons pas parce que le travail étant prêt les circonstances détermineront seules sa présentation. Le Citoyen Chaptal a vu Cambacérès qui ne lui a rien promis jusqu’à ce qu’il ait vu le travail du ministre. Je dois dîner aujourd’hui chez Dumont avec le secrétaire de Cambacérès3. Vous sentez bien que nous ne perdrons pas cette heureuse occasion de parler de vos droits.
Je crois avoir écrit à M. Dejean4 au commencement de ce mois. j’ai reçu il y a quatre jours une lettre lui et une de son fils datée du 26 Messidor. Comme ils ne me parlent de rien, il paraîtrait qu’ils n’étaient même pas encore instruits des nominations.
Nous nous portons bien. Auguste5, qui à couché aujourd’hui chez moi, me charge de vous embrasser. j’en fais autant
adieu.
Votre fils
Annexes
Au citoyen Duméril père homme de loi,
petite rue St Rémy n° 4804,
à Amiens,
Département de la Somme.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2ème volume, p. 79-80)
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