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1801-12
André Marie Constant DumérilDimanche 16 août 1801, 28 thermidor an IX
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)
n° 139
Paris le 28 Thermidor an 9
Maman, Soyez aussi tranquille que je le suis maintenant et tâchons d'oublier les grands désagréments que nous avons éprouvés1. Le mal est porté à son comble il n'y a plus de remède. Ce que je désire le plus d'apprendre maintenant c'est que tout soit entièrement fini. Je vous prie en grâce d'engager Désarbret2 à me faire connaître le résultat de la remise des effets et somme. Voilà ce qui me soulagera le plus. Je suis bien éloigné de penser comme vous relativement aux petites dépenses que j'ai pu faire et dont je n'ai ni note ni quittance. Nous gâterions par ces petits procédés la beauté et la grandeur de notre cause. Il faut que nous ayons le droit de blâmer et qu'on n'ait rien à nous reprocher.
Je n'ai pas encore remis à Dumont3 la lettre que vous lui avez écrite et que je n'ai reçue qu'hier. Je le verrai aujourd'hui. Mme Lefebvre de Sénarpont4 vient de m'apporter une lettre de ma sœur Testu5. malgré la note que j'ai trouvée dans l'un des derniers paquets que vous m'avez envoyés, j'ai cru devoir le charger de la pendule de ma tante Basilice6, et je vais aller la lui porter. J'espère qu'elle en sera contente. Elle est excellente et très propre.
Je vous embrasse et toute la famille.
Votre fils C. Duméril
Annexes
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original (il existe également une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 2ème volume, p. 97-98)
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