1863 |
1863-13
Eugénie DesnoyersJeudi 13 août 1863
Lettre d’Eugénie Desnoyers (Montmorency) à sa filleule Marie Mertzdorff (Vieux-Thann)
13 Août 63
Il me semble, ma chère petite filleule, qu’il y a bien longtemps que je n’ai eu de tes nouvelles. Bien souvent je pense à toi et à ta petite sœur1 ; je vous vois toutes deux jouant autour de tante Adèle2 qui paraît bien heureuse de s’occuper de vous. Je la comprends et c’est elle que je charge de vous donner de bien tendre caresses de ma part. je sais ma commission en bonnes mains, aussi mes chéries, à votre tour à l’embrasser pour moi, cette bonne petite tante que j’aime depuis longtemps.
J’ai été très contente de voir bonne maman Méhil3 ; elle nous a parlé beaucoup de ses chères petites-filles ; et tout ce qu’elle m’a dit de votre sagesse m’a fait bien plaisir.
Voilà un magnifique temps pour se promener, et vous devez bien vous amuser dans le jardin. Avez-vous des petits oiseaux ou des petits lapins auxquels vous donniez vous-mêmes à manger ? et puis quels sont vos jeux favoris, vos petits travaux ; voilà des questions auxquelles Mimi devrait bien me répondre.
Adieu, ma petite Chérie, je t’envoie une petite fleur de Montmorency, tu ne connais pas ce pays lointain, mais un jour, tu le connaîtras. Ta petite Mère4 l’aimait beaucoup. Je n’ai plus de place pour écrire, il faut que je remette à une autre fois à te < > le nom et qui travaille beaucoup, puis < > les petites amies5 avec lesquelles tu as beaucoup de plaisir à jouer.
Adieu, Ma petite Mimi, je t’embrasse bien fort, ainsi que ta petite sœur et te prie de ne pas m’oublier auprès de ceux qui conservent un petit souvenir de l’Amie de votre chère Maman.
Ta Marraine qui t’aime et tout son cœur
Eugénie Desnoyers
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