1862 |
1862-12
Félicité Duméril (épouse Duméril)Août 1862
Page adressée par Félicité Duméril (Vieux-Thann) à sa sœur Eugénie Duméril (Paris) et copie partielle ultérieure
Caroline1
Voici quelques lignes de la dernière lettre que notre bien aimée Caroline a écrite à sa tendre amie Eugénie Desnoyers. Après avoir parlé de l'état si triste de Mme Boulez2 elle ajoutait :
Le bon Dieu afflige quelquefois bien cruellement, et sans l'espérance d'une autre vie celle d'ici bas serait bien difficile à supporter. Aussi, je t'assure, que je suis bien souvent effrayée de mon bonheur lorsque je vois tant de misère sans cesse et partout. enfin le bon Dieu fait bien tout ce qu'il fait, il faut jouir de ce qu'il vous envoie de bon et ne pas murmurer lorsque le malheur arrive.3
Eugénie Desnoyers ajoute :
je ne puis rien dire après ces lignes de votre pauvre enfant. Je les ai relues bien des fois depuis qu'elle nous a quittés, et il me semble que du haut du ciel, elle les adresse à tous ceux qu'elle a laissés sur cette terre.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original et, partiellement, le livre de copies : Lettres de Monsieur Auguste Duméril 2me volume (page 671)
Pour citer ce document
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Compléments historiographiques
Cécile Dauphin
Centre de recherches historiques
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