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1811-05
André Marie Constant DumérilVendredi 20 septembre 1811
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Orléans) à son ami Pierre Fidèle Bretonneau (Chenonceaux)
Orléans, le 20 septembre 1811
Mon cher ami, vous aurez appris, par Guersant, le grand chagrin que nous avons éprouvé par la perte de ma petite fille1, dont le développement était si heureux. Ce cruel événement ne m’a pas permis de vous écrire plus tôt l’arrangement que j’ai pris d’aller passer une partie de la journée chez vous, lorsque je serai à Tours pour y présider le jury de médecine. Mon beau-frère, M. François Delaroche, m’accompagne.
Nous serons le 25 à Châteauroux et le 30 à Tours. Mandez-nous à Châteauroux où nous devons quitter le chemin de poste pour nous faire conduire chez vous si cela se peut, ou comment nous nous y ferons conduire de Tours. Vous pourrez m’adresser votre lettre poste restante, ou chez M. le préfet2, à Châteauroux.
Guersant m’a appris que votre santé n’était pas meilleure, que vous aviez même éprouvé une douleur de sciatique, qui me semble à moi de bon augure, puisque cela semble indiquer une affection nerveuse.
Veuillez me rappeler à l’aimable souvenir de Madame3, et croire à mon inaltérable amitié.
Notes
Notice bibliographique
D’après Triaire, Paul, Bretonneau et ses correspondants, Paris, Félix Alcan, 1892, volume I, p. 210. Cet ouvrage est numérisé par la Bibliothèque inter-universitaire de médecine (Paris)
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