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Lallemand, François (1790-1854)

François Lallemand n’est pas nommé dans les lettres conservées d’André Marie Constant Duméril, mais il est cité en 1821 dans une lettreVelpeau nomme les six juges d’un concours médical : Lallemand et Duméril en sont.

François Lallemand étudie un an la chirurgie à Metz (1808), puis pendant quatre années exerce dans l’armée. En décembre 1811 il commence à Paris des études de médecine, travaillant dans le même temps la chirurgie et l’anatomie pathologique comme adjoint de Dupuytren et de Marjolin. En janvier 1818 il soutient sa thèse : Observations pathologiques propres à éclairer plusieurs points de physiologie. En octobre 1819 il obtient une chaire de clinique chirurgicale à Montpellier, où il enseigne jusqu’en 1845. Ses recherches portent sur les troubles physiologiques causés par les altérations de l’encéphale (Recherches anatomico-pathologiques sur l'encéphale et ses dépendances, 1820-1834, un classique) et sur ce qui deviendra l’urologie.

Élu en 1845 à l’Académie des sciences à la place de Breschet, il se fixe à Paris. Il est membre de l’Académie de médecine et nombreuses sociétés savantes. Il meurt à Marseille d’une cardiopathie.

François Lallemand apparaît parfois sous le double prénom « Claude François ».

[On pourra consulter l’article de Louis Dulieu, « Claude-François Lallemand (1790-1854) », Revue d’histoire des sciences, 1975, volume 28, pages 125-138]


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «Lallemand, François (1790-1854)», correspondancefamiliale [En ligne], Compléments historiographiques, Biographies, L,mis à jour le : 13/07/2012

Danièle Poublan

Cécile Dauphin

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