1856 |
1856-10
Léon DumérilLundi 18 août 1856
Lettre de Léon Duméril (Trouville) à sa sœur Caroline Duméril (Paris)
Trouville s/M. 18 Août 1856
9 h ½ Matin
Chère Caroline il a plu cette nuit mais le temps a changé avec la marée montante. C’est aujourd’hui qu’elle sera le plus fort : nous ne savons pas encore ce que nous ferons au sujet de la promenade mais en attendant je vais < > que hier nous avons été à la pêche aux crevettes.
Malheureusement un filet sans manche n’est pas fort commode et quoique ayant pris beaucoup de ces animaux, < > pris qu’un seul petit poisson ressemblant un peu à un petit goujon < > et ici d’ajouter <que comme> l’ordinaire nous ne nous sommes <presque pas salis>.
J’oubliai aussi de te raconter qu’hier M. et Mme de <St Alban> sont venus voir M. et Mme de <Beauplace> nos voisins de droite en entrant par derrière ou de gauche en entrant par la porte ordinaire.
Nous avons appris aujourd’hui la triste nouvelle de la mort de M. Prévost1 par une lettre de mon oncle2 qui nous annonçait encore le danger qu’avait couru mon oncle Théophile3 ainsi que les succès de Charles4 que ma tante nous <annonce > ainsi qu’il suit : 21 premiers prix dont 2 seconds et 3 accessits. Il <me> faut malheureusement retrancher l’unité à la droite du 2.
Adieu fais bien mes amitiés à toute la famille. Je prie Mme Blanchette5 ainsi que sa fille d’accepter mes salutations respectueuses.
Tout à toi
Léon Duméril.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original.
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