1859 |
1859-56
Léon DumérilAutomne 1859
Fragment de lettre de Léon Duméril (Vieux-Thann) à son père Louis Daniel Constant Duméril (Paris)
imaginer1. Depuis bientôt huit jours le baromètre n’est pas monté au-dessus de pluie ou vent. Il vient de pleuvoir toute la nuit et la matinée, je crains bien que l’eau ne devienne trop sale pour que l’on puisse continuer. La pluie a pourtant l’air dans ce moment de vouloir se calmer un peu. Dimanche matin je suis allé à la ferme avec Charles2 et à l’asile agricole3, où Charles désirait voir une étable, copiée soit disant de la ferme de M. Georges d’Allenwiller4 et qui aurait pu lui donner des idées pour celle qu’il a l’intention de construire mais elle ne lui a pas beaucoup plu. Il faisait un vent épouvantable dans la plaine, mais qui ne sèche pourtant pas l’eau qui fait de grands ravages. Jacob5 ne sait comment s’en débarrasser, tous les fossés sont pleins et la terre est trop détrempée pour qu’on y puisse travailler. Charles te prie de vouloir bien demander aussi pour la dorure de la gomme laque blanche à M. Santesson6, la Demoiselle n’était pas fort bonne. Tu aurais l’obligeance d’en expédier 10 kg par grande vitesse ainsi que la facture, qui aide il paraît M. Jaeglé dans ses écritures. Si tu en as une pour la colle tu pourrais l’envoyer aussi.
Caroline7 qui a aussi l’intention d’écrire donnera plus de détails que je ne puis le faire.
Adieu mon cher papa, j’embrasse maman8 bien tendrement.
Ton fils
Léon
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original.
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Cécile Dauphin
Centre de recherches historiques
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