Paris, le 21 septembre 1813.

Je reçois à l’instant votre lettre, mon cher ami, et je m’empresse de vous dire que Duméril n’est pas encore parti1, qu’il ne fera que deux ou trois petites absences de quatre à cinq jours, et n’ira pas dans votre pays. Je le verrai demain à la Maison de santé, et je le prierai de concerter dès demain avec M. LeRoux, le doyen, ce qu’il y aurait à faire pour que votre nomination n’éprouvât aucun obstacle dans les bureaux. Je pense qu’il faut que l’un des deux voie ou écrive à Barbier-Neuville, chef de bureau, chargé de cette partie, et le prévienne de l’état des choses. Je me réjouis de votre retour à la médecine d’observation, il n’en peut résulter que du bien pour vous et de l’avantage pour la science.

J’ai vu votre neveu hier, à qui j’ai dit de vous écrire que nous vous attendons à la fin d’octobre, vous et votre thèse. Je ne vous ai pas envoyé l’adresse de Duméril, parce que j’ai toujours pensé que vous pouviez facilement lui écrire soit à l’Ecole de médecine, soit à la Maison de santé. Je ne suis pas moi-même bien sûr de son numéro, je crois que c’est 184 ou 194, rue Montmartre, près le boulevard, à côté de l’hôtel des douanes.

Je vous embrasse de cœur, mon cher ami, jusqu’à ce que je puisse le faire en effet.

Tout à vous.