1859 |
1859-22
Caroline Duméril (épouse Mertzdorff)Lundi 11 juillet 1859
Lettre de Caroline Duméril, épouse de Charles Mertzdorff (Vieux-Thann) à son père Louis Daniel Constant Duméril (Paris)
11 Juillet 1859
Mon cher père
Je t'écris deux lignes afin que vous ne soyez pas inquiets. Nous allons tous bien et je te dirai que notre Marie1 est vaccinée depuis ce matin. Je reviens de chez M. Conraux qui avait un enfant du tempérament duquel il est sûr ; la petite n'a pas pleuré et tout s'est bien passé ; toutes ces dames2 l'ont trouvée très belle enfant et il est vrai que ses petits bras étaient les plus grassouillets ; j'espère qu'elle ne souffrira pas trop de cette petite <indisposition>, elle est m'assure-t-on au meilleur âge avant que le travail des dents n'ait commencé. Je n'ai rien de bien nouveau à vous raconter, notre vie s'est passée dans un grand calme, et les grandes chaleurs nous empêchaient même d'aller au jardin, il y a des jours où la petite n'a pu sortir que le soir à 7 heures. M. Brylinski est à ce qu'on croit en bonne voie3 ; son fils qui est venu remercier Charles4 espérait beaucoup. M. Kestner dont j'ai envoyé demander des nouvelles allait mieux aussi m'a-t-on dit. Mon oncle5 se trouve très bien à Wattwiller. Mme Henriet6 y est depuis Samedi ; ma tante Mertzdorff7 va y faire aussi probablement une saison, elle est bien souffrante et ne peut même pas venir jusqu'à Vieux Thann. Adieu mes chers parents, Charles vous écrit aussi, je vous envoie les plus tendres amitiés de votre fille et de votre petite-fille
Tout à vous
Crol
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D’après l’original
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