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Ecole Centrale des Arts et Manufactures (Paris)

Léon Duméril en 1859 échoue au concours d’entrée de l’École centrale des Arts et Manufactures de Paris.

Cette école est fondée en 1829 par Alphonse Lavallée, homme d'affaires actionnaire et premier directeur du Globe, journal d'inspiration saint-simonienne. Trois scientifiques participent à cette fondation : Jean Baptiste Dumas, Eugène Péclet et Théodore Olivier. L’École centrale des Arts et Manufactures a pour but de former des ingénieurs généralistes pour l’industrie naissante. Elle devient publique en 1857 quand Lavallée la lègue à l'État français pour en assurer la pérennité. Elle est ensuite temporairement renommée École impériale des Arts et Manufactures. Elle attribue à partir de 1862 le titre d’ingénieur des arts et manufactures, premier titre d'ingénieur diplômé créé en France.

Installée dans un premier temps à Paris, à l’Hôtel de Juigné (actuel hôtel Salé qui abrite le Musée Picasso), puis dans des locaux construits à cet effet rue Montgolfier (qui appartiennent maintenant au Conservatoire National des Arts et Métiers – CNAM – dont le bâtiment originel est adjacent), l’École centrale des Arts et Manufactures est transférée en 1969 à Châtenay-Malabry.

L'École Centrale Paris acquiert rapidement une grande renommée : Gustave Eiffel, Georges Leclanché, André Michelin, Armand Peugeot, Louis Blériot, Francis Bouygues, etc. la fréquentent. Des personnalités du domaine artistique en ont été également diplômées, telles l’écrivain Boris Vian, le sculpteur Gérard Chamayou dit Félix (ingénieur de la Géode à Paris) ou le chanteur Antoine.


Notice bibliographique


Pour citer ce document

, «Ecole Centrale des Arts et Manufactures (Paris)», correspondancefamiliale [En ligne], Compléments historiographiques, Monographies, vie intellectuelle,mis à jour le : 06/12/2012

Danièle Poublan

Cécile Dauphin

Centre de recherches historiques
EHESS
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