1807 |
1807-06
André Marie Constant DumérilDimanche 13 septembre 1807
Lettre d’André Marie Constant Duméril (Paris) à sa mère Rosalie Duval (Amiens)
n°182
13 Septembre 1807
Ma chère Mère
Je m’empresse de vous annoncer que je reçois, à l’instant, une lettre d’Auguste1 datée de Dantzig le 25 Août. Il se porte bien, il n’a reçu l’une de mes lettres que la veille du jour où il écrit. Il accepte la place de Metz et me charge d’en parler au ministre2, que je verrai demain à cet effet. Il est depuis trois semaines, disait-il, chargé en chef des hôpitaux de la place et de l’arrondissement. Les affaires de Naples vont très mal. Il paraît qu’il perdra beaucoup sur ses créances.
Mon affaire de l’Institut est tout à fait manquée3. M. Latreille a été présenté le premier moi le second, Geoffroy4 le troisième. MM. Péron et Desmarets ensuite. M. Latreille a été si fort exalté par l’intrigue que je n’ai pas cru devoir poursuivre. M. Geoffroy l’a fait mais il succombera. Je n’ai vu presque personne et à peine aurai-je quatre voix c’est demain que la nomination a lieu. J’ai lu trois mémoires qui m’ont fait honneur et voilà tout. Ma femme5 est allée à l’Eglise elle se porte bien et la petite6 va à ravir. Nous attendons Reine7. Je vous embrasse bien tendrement. Nos amitiés sincères à toute la famille et à celle de mon oncle8. Je vous annoncerai la nomination définitive d’Auguste.
Votre fils. C. Duméril
Notes
Notice bibliographique
D’après une copie dans le livre des Lettres de Monsieur Constant Duméril, 3ème volume, p. 4-5
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