1868 |
1868-41
Eugénie Desnoyers (épouse Mertzdorff)Mercredi 12 août 1868
Fragment de lettre d’Eugénie Desnoyers (Villers-sur-mer) à son époux Charles Mertzdorff (Vieux-Thann)
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s’ouvrent ; et nous n’avons que le temps de rentrer à la maison pour ne pas être noyés par la pluie du ciel. Nous renvoyons la voiture et faisons chercher un omnibus où nous nous installons et faisons une charmante promenade à Houlgate, Dives et Cabourg. Mais à cette dernière station la pluie recommence, la bonne humeur des voyageurs ne s’en ressent pas et nous restons sous la tente jusqu’au moment de remonter en voiture, le soleil se remonte et nous sommes rentrés avec une vue magnifique sur la mer, je t’ai bien regretté. C’était très beau.
Rentrés à 7h, dîner à 9h. Les Lafisse1 reprenaient la route de Lisieux.
Je commence à croire que tu ne lis pas mes lettres à fond car voilà 3 fois que je te demande de me dire s’il y a lieu que j’aille trouver cette amie2 des Edwards3 pour les écoles et salle d’asile ? et quels sont les points qui offrent quelques embarras comme disposition à donner aux meubles et bancs. Quelquefois un bon conseil peut être utile ? Réponds-moi par retour du courrier.
Voilà l’encre par terre ! petit Jean4 est passé sans que je le voie dans le petit coin.
Mimi5 a des boutons d’air, elle n’a pas si bonne mine, on prendra encore un bain aujourd’hui.
Adieu, mille amitiés, je t’embrasse de tout cœur.
Il faut que je me dépêche.
Eugénie M.
Notes
Notice bibliographique
D’après l’original.
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